École Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique

Poitiers Futuroscope

 

Ensemble vers l’Excellence

Organisé par le Centre national d’études spatiales (CNES), en partenariat avec Planète Sciences, le C’Space est une campagne nationale annuelle dédiée au lancement de projets étudiants dans le secteur spatial. Quatre élèves ingénieurs en 2ème année à l’ISAE-ENSMA ont participé à l’édition 2022.  

Le C’Space c’est la campagne nationale de lancement des projets étudiants dans le domaine de l’espace ! Durant plus d’une semaine, des étudiants Français et internationaux se rassemblent dans le but de lancer des fusées expérimentales, des minifusées, de larguer des CanSat et de lâcher des ballons stratosphériques.

Cette année, le C’Space s’est tenu du 16 au 23 juillet sur le camp militaire de Ger du 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP), près de Tarbes dans les Pyrénées. Près de 38 fusées expérimentales, 59 mini-fusées, 5 CanSat et 2 ballons expérimentaux, se sont envolées dans le ciel du camp de Ger. Encadrée par le CNES, qui assure la sécurité, une zone de lancement est mise en place pour le décollage des différents projets. Avec le soutien de l’association Planète Sciences, dont l’objectif est de favoriser la découverte et la pratique des sciences auprès des jeunes, les équipes et leurs projets sont suivis tout au long de l’année.

Deux projets de l’association ESP (ENSMA Space Project) ont participé cette année au C’Space. Guillaume Hubsch et Léo Ouvrier-Bonnaz représentaient la fusex Phobos & Deimos et la minifusée Horus était lancée par Alexandre Fisher et Aurélien Bullier.

Cette campagne de lancement s’est conclue par l’envol de la minifusée Horus, alors que la fusée Phobos & Deimos a connu un contretemps au niveau de la récupération des étages : « le système d’ouverture de la trappe était défaillant, ce qui a nous poussé à reporter le lancement pour ne pas prendre de risques », explique Guillaume Hubsch.

La fusée Phobos & Deimos, en quelques mots :

  • Fusée bi-étage actif : la fusée est propulsée par le moteur du 1er étage puis largue cet étage pour allumer le moteur du 2eme étage. Il s’agit principalement de montrer la prouesse à concevoir un système de séparation fiable ainsi qu’à respecter un cahier des charges conséquent.
  • En cas de vol nominal, la fusée sera la 1ère de l’ENSMA à accomplir ce vol en bi-étage actif.
  • Des caméras vont permettre de filmer le décollage et la séparation des étages
  • Des centrales inertielles vont donner à postériori la trajectoire de chaque étage.

La minifusée Horus, en quelques mots :

  • La fusée est entièrement imprimée en 3D et embarque un module GPS pour obtenir sa position lors du vol.
  • Le parachute se déploie par la coiffe.

      

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